Le mot de nos enseignants
Ils sont passionnés, cela les rend passionant
Nous nous inscrivons en pionniers dans l'apprentissage de nos langues en ce sens qu'à cause de la rareté des modèles, nous avons réellement du penser le meilleur apprentissage de nos langues et formations. Nous avons contextualisé notre enseignement. Notre but est de former des locuteurs, chaque cours est le moyen d'en sortir encore plus proche de l'objectif. Enfin, en transmettant leur passion , les profs s'assurent que l'apprenant ira lui-même à la recherche des compléments nécessaires. Nous sommes fiers de publier nos propres manuels.
Il est intéressant de parler notre langue maternelle. C’est un avantage de pouvoir s’exprimer correctement en Benga. De plus, en parlant Benga nous rendons manifeste le souvenir de nos ancêtres. Cela participe à nous donner une identité culturelle.
Mépriser notre langue c’est nier notre véritable filiation et accepter l’esclavagisme, la clandestinité et le déshonneur.
HWĒ NDI BENGA BĒ BENGAKIDI NJOKU, EDONGOLODONGOLO YA NJUNJA VILAMBA...!
HO BUKAKA HO TAMBAKA..!
![Don Ocepe]()
Don Ocepe
Prof de Benga, Corisco, Guinée Equatoriale
La citation la plus longue de Martin Luther King est : « Il n'est pas très facile d'admettre que la force morale possède autant de pouvoir et de vertu que le coup de poing; et que la maîtrise de soi qui refuse la riposte requiert plus de volonté et de courage que le réflexe automatique de rendre coup pour coup. ». Le combat de la réappropriation commence par cette quête du ''nous''. C'est notre révolution silencieuse à nous pour sauver notre humanité, notre identité dans toutes ses variantes.
Notre idéologie est une cause noble qui nous pousse à faire des tarifs les plus bas du marché pour un contenu et des logiciels d'une qualité fabuleuse.
![Gna Ontchouet OKENKALI d'OKONDJA]()
Gna Ontchouet OKENKALI d'OKONDJA
Principale et prof d'Obamba
Pourquoi enseigner nos langues et cultures africaines ?
Nous pensons qu'il n'est ni trop tard pour apprendre à se connaître, ni trop tôt pour s'affirmer en tant que tel. Mieux, il apparaît que l'Afrique fait face à un défi de civilisation qu'elle doit absolument remporter si elle ne veut pas disparaître. Le monde actuel fonctionne au rythme de deux facteurs importants : la culture (identités) et l'économie (l'argent). Toutes les guerres du 21ème siècle sont des guerres d'identités et d'argent pour dominer le monde. Mais à défaut de dominer le monde avec ces deux éléments, nous avons fait le choix de résister avec nos cultures. Car, elles nous définissent, nous poussent à l'affirmation, mais nous "dignifient" par dessus tout.
![Tsira Mvé de Bitam]()
Tsira Mvé de Bitam
Prof de Fang
administrateur 